Triathlon de Verdun
Triathlon de L'âme
Triathlon en relais
Pendant le confinement mes parcours d'entrainement
Le père le maillon faible
Elaura le poisson
Johan la gazelle
Nous avons décidé de nous prendre au sérieux au vu des résultats et de nous entrainer. Nous voulons aller à la pêche aux résultats.
1ere Victoire à Chartres
Le 5 mai 2019, ma fille et moi avons fait un triathlon. Une première et une belle expérience. Depuis nous avons participé à trois autres, un individuel et deux autres en équipe . Le résultat , une troisième place et une victoire sur le triathlon de Chartres.
Team LEFEVRE : Fille, fils et père
Triathlon du GrandMeaulnes
J'ai participé le dimanche 12 septembre au triathlon M de la Chapelle-d'Angillon (1500 m de natation en lac, 48 kms de vélo avec 750 m de dénivelé et 9,8 kms de course).
J'avais, dans un coin de ma tête, l'envie secrète de réaliser ce format de triathlon. Pas simple de se programmer pour un effort de minimum 3 heures mais je m'entêtais à m'entrainer depuis 2 ans et demi.
Mon activité professionnelle de l'époque, chauffeur SPL qui m'amenait à faire en moyenne 270 h de travail par mois, m'obligeait à m'organiser des séances d'entraînement après mon travail (courir en pleine nuit sous les lampadaires ou nager dans des piscines qui faisaient des nocturnes). Je m'organisait mes séances en fonction du lieu où je me posais. Au fur du temps, j'arrivais à visionner les trajets pour me stopper dans des lieus adéquates.
J'ai été licencié au mois d'aout 2020 et je me suis lancé dans ce challenge un peu fou, à 57 ans : réaliser un triathlon M.
Je suis le numéro 5 ou un autre signe distintif, les bandes jaunes sur les manches
Le départ
Le départ est le seul moment où il y a de la confrontation directe, des coups, des frictions et même parfois on se retrouve la tête sous l'eau. Pas agréable quand on est dans l'effort ! Pour éviter la bagarre, il faut prendre l'extérieur, plus long mais plus tranquille. Je suis un diesel alors, je ne peux pas me frotter aux autres. je n'ai qu'un seul rythme et il ne faut pas que je le perde. Même pour les passages de bouées, je m'écarte au maximum. Je sais qu'à la sortie de ces dernières, je suis gagnant. Le but, en chrono, était de faire le parcours en 30 mn. Il fut réalisé et sans entamer mes forces .
Dans le triathlon, les participants ne s'épient pas avant le départ, tout le monde est dans sa bulle, je crois même que certain stressent un peu ! Les rires que l'ont entend dans le groupe, avant de rentrer dans l'eau, démontrent que pour certains, il faut évacuer l'inquiétude avant le départ. après le bruit de la corne de brume, qui indique à la meute de partir, fini les rires.
La Sortie de l'eau
La sortie de l'eau est le point très noir de ce triathlon et le seul. Tout le reste est parfait.
Vous finissez une partie natation de 1500 m (30 mn d'effort pour ma partie) et vous vous retrouvez face à un ponton au dessus du niveau de la surface. Evacuer un corps entamé par la fatigue, de 91 kgs , ma souplesse perdue, et bien la conséquence c'est que lorsque je me suis redressé, deux crampes à l'arrière des cuisses qu'il a fallut gérées une partie du reste de la course.
En échangeant avec d'autres participants sur cette handicap, quelle a été ma surprise d'entendre qu'ils avaient tous une anecdote négative sur cette sortie d'eau, même dans les éditions précédentes. C'est dommage que les organisateurs ne trouvent pas une solution à ce problème.
Je me suis très vite aperçu que je ne pourrais pas faire de performance aujourd'hui, trop handicapé par les crampes qui n'avaient pas l'intention de se dissiper. Alors j'adoptais le rythme cyclotourisme (24 km/h) et ça m'allait bien. J'avais le temps de saluer toutes les personnes installées autour du circuit et ils me le rendaient bien. Il fallait le faire 4 fois, j'avais le temps de faire connaissance. Je me rappelle que sur la partie descendante, il y avait une jeune fille d'une quinzaine d'année qui faisant la pom-pom girl, on se saluaient à chaque tour. Dans cette partie où l'on pouvait atteindre 60 à 70 kms/h, je ne suis pas sure qu'il y avait grand monde qui l'a voyait. Merci à elle pour ses danses cela faisait du bien !
A l'arrivée du vélo, je retrouvais l'arbitre avec qui j'ai eu une discussion sur le parcours au sujet d'une paire de gants jetée à ma fille, située au bort du circuit.
Indication que nous arrivons dans la zone de transition et qu'il faut mettre pied à terre à partir du drapeau, sous peine d'être disqualifié.
La transition
C'est la transition pour passer de la natation à la partie vélo.
C'est compté dans le temps et ça fait parti de la course donc pas le temps de regarder les jolies filles.
Loupé pour moi, les crampes me gênent à se moment de la course et récupérer les affaires au sol est une extrême difficulté. Il faut éviter que la cuisse se bloque et arriver à se baisser pour s'habiller. Un calvaire ! J'ai mis à peu près 4 mn dans cette transition, beaucoup trop.
Partie vélo
48 kms
3 heures 39 mn
Je suis arrivé dernier, j'ai même eu l'honneur sur le dernier kilomètre au vélo sur lequel il y a marqué "fin de course". Je ne connaissais pas cela non plus mais j'avais juste la certitude d'être le dernier. Le deuxième cycliste qui accompagnait le "vélo balai" avait beaucoup d'humour. Il m'a demandé d'accélérer mais j'étais à fond.
Le point levé comme dans le film " The breakfast club " sur la musique "Dont You" de Simple Minds
Sachez que je ne me trouve aucune excuse sur ma contre performance. La seule chose que je me dis c'est que j'ai réussi mon pari : finir ! Si je veux faire mieux la prochaine fois, il va falloir continuer à s'entrainer dur !
Au début malgré un point de coté, le rythme était bon et j'avais bon espoir de rattraper mon retard mais, au deuxième tour, les contractures de ces satanées crampes sont réapparues et patatras... finir n'était plus que mon but !
Là aussi il fallait faire 4 tours et dans le 3eme tour, les participants se faisaient rare et par conséquent, le public aussi se faisait rare ! Heureusement que les officiels restaient nombreux et sympathiques autour du circuit. Il y avait de la joie, merci.
Point fraicheur, pour moi c'était l'occasion de m'asperger d'eau. J'ai eu l'honneur d'avoir toujours la même personne qui me passait deux gobelets et toujours un merveilleux sourire, merci.
Le dernier tour ! Et ce n'est pas de la vantardise de dire que pour finir je suis aller chercher des forces que je ne connaissais pas en moi. J'ai même dit à des officiels qui se trouvaient sur le bord du circuit dans le dernier tour" je ne pensais que l'on pouvait courir si lentement". Si je me souviens, cela les à fait bien rire.
La deuxième transition
C'est à ce moment qu' on s'aperçoit qu'il va falloir faire quelque chose pour ne pas être ridicule. Le parc à vélo est presque plein et finalement, je suis parmi les derniers. Aillant oublié de lancer ma montre au début, je n'avais aucun repaire chronométrique mais bizarrement, à ce moment là de la course, je me sentais plutôt bien.
La course
9 kms 800